Protéger les familles les plus modestes
Cette rentrée scolaire est marquée par une forte augmentation du coût de la vie : matières premières, denrées alimentaires, énergie, carburant, main d'œuvre… Tous les Giffois sont concernés, mais les familles les plus modestes sont plus durement impactées.
Le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS), financé par le budget communal, a un rôle primordial à jouer pour aider ces familles à travers les tarifs réduits associés au quotient familial. Ces réductions s'appliquent notamment, sous conditions de ressources, aux prestations suivantes : restauration scolaire, centre de loisirs, accueil périscolaire, séjours scolaires ou jeunesse. Chaque année, le CCAS fixe la grille qui définit la part restant à charge des familles en fonction de leurs ressources. Elle se divise en douze tranches aidées. Les premières tranches couvrent les revenus les plus modestes et en raison du contexte, ce sont celles qui souffrent le plus directement de la hausse des prix. Dans un budget particulièrement contraint, quelques euros de plus ou de moins peuvent faire une réelle différence.
La grille des prestations familiales 2022-23 a été ainsi débattue lors du Conseil d'administration du CCAS le 29 juin. Nous déplorons que la majorité ait reconduit la grille d'aide de l'année dernière, sans amélioration malgré le contexte économique. Quant à nous, nous avons défendu avec force deux principes :
- protection des quatre tranches les plus basses afin qu'elles ne subissent pas la hausse tarifaire ;
- réévaluation à la hausse des seuils de ressources auxquels correspondent les tranches pour qu'aucune famille ne voie son taux d'aide diminué.
Malgré un consensus sur l'importance d'accompagner les familles les plus démunies, nos propositions n'ont pas été retenues. Cela nous semble d'autant plus regrettable que nous avions déjà soulevé cet enjeu la veille lors du Conseil municipal. Nous avions ainsi approuvé la hausse des tarifs du périscolaire et de la restauration scolaire, incontournable pour maintenir la qualité des prestations, mais en précisant que ce vote appelait une nécessaire adaptation de la grille du quotient familial.