Les fêtes qui approchent seront particulières.

 Échapperons-nous à la morosité ? Pourrons-nous retrouver ceux qui nous sont chers ? Comment concilier l'indispensable respect des règles sanitaires et la nécessité de soutenir une économie fragilisée ?

La municipalité a son rôle à jouer pour soutenir nos commerçants, artisans et producteurs. Mais nous pouvons tous être utiles en imaginant des fêtes 100% locales ! Pour le menu, nous pouvons compter sur 4 jours de marché par semaine, 3 boucheries-charcuteries de qualité, 5 boulangeries-pâtisseries incontournables, 2 chocolateries, un fromager, plusieurs épiceries et maraîchers, un caviste réputé. À quelques kilomètres, on trouve un siropier et quatre brasseries artisanales. Pour les préparatifs, rendons visite à nos fleuristes et magasins de décoration, en espérant que les coiffeurs et instituts de beauté pourront travailler.

Pour les « locavores », le plateau de Saclay regorge d'idées. Au-delà des céréales, transformées localement en farine, pain et biscuits, on y trouve du miel, des yaourts, des gâteaux, des plantes aromatiques, de la confiture et 5 maraîchers pour les légumes de saison. À nos portes sont élevés des brebis à viande, des volailles et même… des escargots ! Tous ces produits sont distribués en circuit court via des réseaux d'AMAP, les épiceries participatives ou spécialisées dont une a ouvert à Moulon.

Nous pouvons donner un sens à nos cadeaux en privilégiant un achat local : vélo, bijou, déco, épicerie fine, jouet, chaussures ou vêtements – avec même une nouvelle marque de sportswear fondée par des Giffois… Faisons travailler nos librairies et maisons de presse qui proposent des ouvrages écrits par des Giffois ! Soutenons les restaurants et bistros locaux : vente à emporter, carte-cadeau, dîner aux chandelles livré chez nous.

Surtout, prenons soin les uns des autres, en protégeant nos aînés et les plus fragiles. Don du sang, bénévolat, bougie à la fenêtre, œuvre collective en extérieur : chacun peut donner à ces fêtes locales un goût d'optimisme. À défaut de pouvoir célébrer Noël ensemble, qu'il nous permette de promouvoir le vivre-ensemble.